Passation de commandement effectuée à Atalanta
(BRUXELLES2) Ainsi que nous l’avions déjà annoncé (lire : L’ancien pacha de la Jeanne d’Arc à la tête d’EUNavfor) , la France a pris le commandement de la force maritime européenne anti-piraterie (EUNAVFOR), aussi dénommée task force 465, ce vendredi (6 décembre).
La passation de commandement s’est faite à Djibouti, le contre-amiral Hervé Bléjean succèdant ainsi au commodore néerlandais Peter Lenselink. Il assurera le commandement de la force depuis le navire de transport de chaland de débarquement (TCD) Siroco, pour une durée de 4 mois.
La période sèche
Le début du commandement français « coïncide avec une période de mousson dite sèche, qui se caractérise par une amélioration des conditions climatiques, contexte qui peut favoriser les actions de piraterie » remarque-t-on à l’Etat-major des armées. Ce qui incite à la plus grande prudence.
4 navires disponibles
La force européenne est composée, selon les moments, de 3 à 4 bâtiments et de 3 à 5 avions de surveillance et de patrouille maritime. Aujourd’hui, on a ainsi 4 navires disponibles :
- le navire de transport de chaland et débarquement TCD Siroco (L-9012) navire-amiral),
- la frégate allemande FGS Hessen (F-221), qui vient de prendre la relève du Niedersachsen. Lire : Dernières nouvelles de la piraterie (17 nov.)
- la frégate italienne ITS Libeccio (F-572)
- le patrouilleur océanique espagnol ESPS Tornado (P-44) qui a pris la relève du navire océanique Meteoro.
- et bientôt la frégate ukrainienne Hetman Sahaydachnyi (U130). Lire : L’Ukraine rejoint l’Union européenne. ласкаво просимо.
A ceux-là, il faut ajouter :
- les militaires serbes formant le détachement de protection embarquée (VPD). Lire : Des VPD Serbes de garde sur les bateaux du PAM)
- les avions de patrouille : le P3 Orion allemand et le Casa CN-235 espagnol, basés à Dibouti, ainsi que les Merlin SW3 luxembourgeois, basés aux Seychelles.