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La France préoccupée par le Liban, défend le principe de non ingérence (Le Drian)

Le ministre J.Y. Le Drian exprime sa préoccupation sur le Liban (crédit : EBS – Conseil de l’UE / Archives B2)

(B2) A son arrivée au Conseil des Affaires étrangères et de la Défense, ce lundi matin 13 novembre, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian a tenu aussi à montrer sa préoccupation sur la situation au Liban. De façon spontanée, il s’est confié à B2 sur ce sujet, semblant viser indirectement l’attitude de l’Arabie saoudite.

Vous êtes préoccupés sur ce qui se passe au Liban ?

« Nous sommes préoccupés par la situation au Liban. Le Liban a une longue histoire avec la France. Nous sommes soucieux de la stabilité du Liban. Nous sommes soucieux de son intégrité. Nous sommes soucieux de la non ingérence. Nous sommes soucieux du respect de la constitution libanaise. Et nous souhaitons que le calendrier fixé aboutisse à ce que le gouvernement libanais puisse se stabiliser le plus vite possible. »

Le Premier ministre libanais est réfugié en Arabie Saoudite, est-il vraiment libre de ses mouvements ?

« Il déclare être libre de ses mouvements. Nous n’avons pas raison de ne pas le croire. Mais pour qu’il y ait une solution politique au Liban, il faut que chacun des responsables politiques ait évidemment sa totale responsabilité de mouvement. Et que la non ingérence soit un principe de base. »

…de tous les partenaires au Moyen-Orient ?

La non ingérence est un principe de base [de tous].

Nicolas Gros-Verheyde

Rédacteur en chef du site B2. Diplômé en droit européen de l'université Paris I Pantheon Sorbonne et auditeur 65e session IHEDN (Institut des hautes études de la défense nationale. Journaliste depuis 1989, fonde B2 - Bruxelles2 en 2008. Correspondant UE/OTAN à Bruxelles pour Sud-Ouest (auparavant Ouest-France et France-Soir).