(B2) Ça y est, matériel et personnel humanitaire recommencent à arriver sur le terrain. Vendredi (8 mai), le premier avion du pont humanitaire de l’Union européenne s’est posé à Bangui, en Centrafrique. Deux autres vols sont prévus mardi 12 et mercredi 13 mai
Commissaire Janez Lenarcic à la Gestion des crises, à Lyon, avant le premier vol du pont humanitaire de l’UE vers Bangui, Centrafrique (crédit : Commission européenne)
Entre le trafic aérien international arrêté, et les frontières fermées, la pandémie a coupé les chaînes d’approvisionnement classiques utilisées par les ONG et les organisations internationales. Au détriment des populations déjà les plus vulnérables. Le pont aérien organisé et financé par l’Union européenne se veut la solution, pour fournir du matériel humanitaire là où il est nécessaire.
40 tonnes de frêt humanitaire
En tout, 40 tonnes de matériel humanitaire atteindront Bangui, la capitale de la République centrafricaine d’ici jeudi matin (14 mai). Parti de Lyon, en France, le premier vol avait à son bord 13 tonnes de matériel. Le reste sera partagé entre les deux prochains avions, mardi (12 mai) et mercredi (13 mai). 60 travailleurs humanitaires ont également pu atterrir en Centrafrique vendredi (8 mai).
Couplé à un effort de rapatriement
Dans un souci d’efficacité, l’Union européenne a profité du vol retour vendredi dernier pour rapatrier des Européens. 144 personnes sont ainsi revenues de Bangui.
Quarantaine pour le personnel et le matériel
Une fois arrivés à Bangui, les travailleurs humanitaires ont, eux, été mis en quarantaine. Le matériel est, lui, gardé dans un entrepôt réservé à cet effet. L’objectif : éviter les contaminations possibles au coronavirus au travers des livraisons.
Priorité à l’Afrique
Une trentaine de vols devraient avoir lieu au cours des six prochains mois, pour le monde entier. Ce chiffre est susceptible d’évoluer en fonction de l’évolution de la crise. La priorité sera « accordée aux pays africains dans lesquels la pandémie est susceptible d’aggraver les nombreuses crises humanitaires existantes », précise la Commission européenne.