Un soutien français temporaire à l’opération Irini
(B2) Durant son passage en Méditerranée, le groupe aéronaval français, composé autour du porte-avions Charles de Gaulle, va prêter main forte à l'opération européenne maritime de surveillance de l'embargo autour de la Libye.
Deux avions vont effectuer quelques vols de surveillance : l'avion de patrouille maritime Atlantique 2 — qui accompagne la force aéromaritime — et un avion de veille aérienne E-2C Hawkeye — embarqué à bord du Charles-de-Gaulle (R-91) dans le cadre de la mission Clemenceau 22. Une frégate FREMM (frégate multi-missions aux capacités de défense aériennes renforcées), l'Alsace, a aussi apporté un soutien ponctuel à l’opération.
Ce soutien ne signifie pas la mise à disposition des moyens français de l'opération Irini — avec intégration de la chaine de commandement européenne. Les navires restent sous le commandement français. Mais ils partagent certaines informations et peuvent effectuer une visite 'amicale' d'un navire marchand, de façon ponctuelle. C'est ce qu'on appelle un détachement associé, qui a un triple mérite : apporter un 'boost' à l'opération européenne ; montrer la solidarité nationale avec celle-ci ; démontrer l'utilité du groupe aéronaval.
C'est une tradition du GAN, le groupe aéronaval français, d'apporter ce soutien à diverses opérations lors de son passage. Il l'a fait pour Atalanta l'année dernière (lire : Le Charles-de-Gaulle et le groupe aéronaval dans le Golfe d’Aden, aux côtés des ‘Atalanta’). Il aurait dû le faire pour Irini à ses débuts en 2020. Mais l'épidémie de Covid-19 l'en avait empêché (lire : Retour au port pour le porte-avions Charles-de-Gaulle, contaminé par la pandémie).
(NGV)