Un projet de drone maritime anti-mines à l’étude
(BRUXELLES2) Les ministres de la Défense de l'UE ont lancé, jeudi, un nouveau programme de recherche pour l'Agence européenne de défense d'un drone naval dédié à la lutte anti-mines (UMS).
Onze pays
Onze pays vont participer (et contribuer) au programme : la Belgique, la Finlande, la France, l'Allemagne, l'Italie, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, l'Espagne et la Suède, ainsi que la Norvège. Budget : 53 millions d'euros. Concrètement ce programme va financer des études avant commercialisation (de-risking), des démonstrateurs et la recherche et technologie, pour préparer la mise en place opérationnelle de cette technologie prévue pour 2018. Un programme important dans cette période de restriction budgétaire et sur lequel l'Agence compte pour "redorer" son blason et apparaître comme une force de proposition concrète.
Les mines mais pas seulement...
Ce programme sera principalement concentré sur le déminage (détection, neutralisation...) mais il pourrait aussi avoir d'autres applications comme la protection des ports ou la guerre anti-sous-marine. Il aborde également certaines questions qui peuvent avoir un impact "transversal", sur d'autres projets comme les communications sous-marines, l'amélioration de l'autonomie des drones, la coordination, des interfaces et des normes, et même la sécurité et la réglementation pour les véhicules maritimes sans pilote.
Un groupe de 100 experts mobilisé
Ce programme va impliquer une large palette de laboratoires, universités et industries sans compter les marines concernés. Un réseau d'une centaine d'experts a été constitué et sera un peu le "forum" de discussion du programme. Et un groupe "systems-integration" a été créé pour coordonner le programme et examiner les autres sujets de recherche futurs (lancement et récupération des drones, torpille, approvisionnement énergétique).